Pourquoi est-il conseillé de couper ses cheveux avant un traitement de chimiothérapie ?
Couper ses cheveux avant la chimio, c’est bien plus qu’un simple coup de ciseaux. C’est une façon de garder un peu la main, de se préparer en douceur à ce que le traitement va bousculer. Anticiper la chute des cheveux, s’habituer à sa nouvelle image en passant par une coupe courte. Une manière de prendre les devants, de raccourcir sa coiffure doucement, au rasoir ou à la tondeuse.
C’est parfois un soulagement, parfois une étape redoutée… mais souvent un moment chargé de sens. Un passage symbolique, où l’on choisit de dire au revoir à sa chevelure avant qu’elle ne parte d’elle-même.
Dans cet article, on vous partage 3 avantages rassurants pour faire de ce moment appréhendé un vrai tournant : celui où vous transformez l’épreuve en choix et, pourquoi pas, en un joli pas vers l’acceptation.
QUAND couper ses cheveux courts, avant ou pendant la chimio ?
On peut très bien anticiper et se couper les cheveux en amont, mais inutile de vous précipiter des semaines à l’avance. La chute des cheveux débute généralement entre 10 et 12 jours après la première séance de chimiothérapie, même si chaque corps suit son propre rythme. Vos cheveux ne tomberont pas tous d’un coup : cela se fait progressivement, parfois par zones.
Quand c’est le bon moment pour vous. Si vous portez les cheveux longs et que l’idée de tout couper d’un coup vous semble trop brutale, offrez-vous une transition plus douce. Prenez rendez-vous chez le coiffeur ou coupez vos cheveux vous-même environ deux semaines avant la première séance de traitement. Cela permet de s’habituer en douceur à une nouvelle image, et de garder un peu de contrôle dans cette période de bouleversement.
COMMENT se couper les cheveux avant la chimio ?
Ce n’est pas juste une affaire de style. C’est un geste fort, symbolique, souvent difficile, mais aussi libérateur. C’est décider de faire un premier pas, de ne pas attendre que la chute commence pour agir. Pas besoin d’aller dans l’extrême tout de suite et tout raser d’un seul coup. Vous pouvez partir sur une coupe courte dans un premier temps, pour vous familiariser à votre nouvelle tête.
Vous êtes aventurière
Vous rêviez de jouer à la coiffeuse ? Eh bien, ce moment est arrivé. Se couper les cheveux chez soi, seule, en duo ou en famille, peut devenir un véritable rituel d’empowerment. Pas besoin d’être une pro, juste d’avoir une dose de courage, une bonne paire de ciseaux, un vieux tee-shirt et un joli miroir…
Tuto de pro : l’équipe des Pas d’Chichi vous montre, pas à pas, comment couper vos cheveux (longs ou courts) avant de nous les envoyer pour confectionner votre bandeau de cheveux. Les bons gestes, les bons outils, et surtout, toute la douceur qu’il faut pour franchir cette étape. « couper ses cheveux courts » ou « couper ses cheveux longs ».
Faites de ce moment un acte symbolique, mais aussi doux, drôle, intime. Mettez votre musique préférée, respirez un bon coup, et souvenez-vous : ce n’est pas juste une coupe, c’est un geste fort, une façon de garder le pouvoir. Même si les mèches tombent, vous restez debout ! Belle, fière, vous-même et sans chichi.
Vous êtes plutôt prudente
Vous choisissez de passer entre les mains de votre coiffeur, celui qui vous connaît depuis toujours. Il sait comment vous aimez vos cheveux, il connaît vos habitudes, vos silences, vos sourires. Avant la coupe, partagez-lui la fiche explicative, elle l’aidera à comprendre ce dont vous avez besoin pour la création de votre Pas d’Chichi, au-delà de la technique. Une fois les mèches rangées dans le sac, il saura vous bichonner et vous redonner le sourire.
Ce rendez-vous, ce n’est pas juste une coupe de cheveux. C’est un moment pour vous. Un instant suspendu, intime, que vous pouvez vivre pleinement, à votre rythme. Choisissez une plage horaire calme, sans trop de monde autour, pour pouvoir respirer, vous recentrer… et pourquoi pas laisser couler une larme, si elle vient. Ici, vous avez le droit de tout ressentir. Ce jour-là, ce n’est pas la maladie qui décide. C’est vous.
Pourquoi couper ses cheveux avant la chimio ? | 3 avantages
Avantage N°1 - Garder le contrôle de son image
Choisir le moment où l’on se rase, c’est bien plus qu’un simple geste. C’est une manière de dire haut et fort : « Cette fois, c’est moi qui décide. » Pas la maladie. Pas le traitement. Pas le hasard. Dans le tourbillon du diagnostic, où tout semble filer entre les doigts, poser cet acte volontaire, c’est comme reprendre les rênes de son histoire. C’est un choix intime, puissant, au cœur du chaos.
Beaucoup de femmes y trouvent une force insoupçonnée, un ancrage, une respiration, une lumière dans la tempête. Plutôt qu’attendre que les cheveux tombent, on devance. On transforme une perte redoutée en un passage choisi. Et dans cette décision, il y a déjà un pas vers soi. Vers la reconquête de son image. Vers une paix nouvelle.
⤷ Conseil de pro : une fois ce pas franchi, il est tout aussi important de prendre soin de son cuir chevelu, pour apaiser, hydrater et préparer la repousse dans les meilleures conditions possibles.
Avantage n°2 - Apprivoiser doucement l’image du changement
Les cheveux courts tombent plus discrètement, souvent sous la douche, presque sans qu’on s’en rende compte. En coupant ses cheveux avant un traitement de chimiothérapie, on adoucit la transition : pas de longues mèches sur l’oreiller, dans la brosse ou accrochées à l’écharpe, ni de zones dégarnies à camoufler. Les cheveux, généralement fragilisés par le traitement, deviennent secs et cassants. Anticiper cette étape, c’est éviter ces images difficiles, préserver l’estime de soi et rendre le miroir moins brutal. Un geste simple, mais porteur de douceur et de réconfort.
Avantage N°3 - S’habituer en douceur à sa nouvelle apparence
Quand on décide de se raser les cheveux (ou de les couper courts, voire très courts), on prend aussi un petit temps d’avance pour apprivoiser bonnets, foulards ou prothèses partielles. C’est plus simple d’y passer progressivement, plutôt que d’attendre les premières parties clairsemées. Et côté pratique : enfiler un couvre-chef sur une coupe courte, c’est bien plus facile ! Pas de mèches rebelles ou de cheveux cassants qui dépassent. Résultat ? Moins de stress, plus de confort… et un petit pas de plus vers l’acceptation.
⤷ Bonus douceur : pour vous accompagner dans cette transition, nous avons sélectionné une jolie collection de turbans, pratiques, confortables… et surtout hyper stylés.
Quel style de coupe choisir avant le traitement de chimiothérapie ?
Coupe garçonne
La garçonne, elle est courte, chic, moderne et intemporelle. Elle dégage la nuque et met en valeur le visage. Inspirée des icônes comme Audrey Tautou et Demi Moore, elle se décline dans tous les styles, rock, élégant, minimaliste, et convient à toutes les textures de cheveux. Simple à coiffer et pleine de caractère, elle incarne à la fois la liberté, l’assurance et la féminité assumée.
Coupe rasée à la tondeuse
Crâne rasé à la tondeuse, aussi connu sous le nom de "coupe buzz cut", consiste à couper les cheveux très courts et de façon uniforme. Pour ce faire, on utilise une tondeuse réglée sur une longueur précise (avec ou sans sabot). Beaucoup de femmes disent avoir ressenti une forme de libération. Un avant/après. Un moment fort, qui devient un rite, un passage.
⤷ Info bonus : Natalie Portman elle-même avait opté pour cette coupe symbolique dans V for Vendetta, transformant ce geste radical en un acte puissant de renaissance.
Coupe courte avec frange
Pixie cut avec frange est une coiffure plutôt féminine où la partie avant des cheveux est coupée plus courte, souvent au niveau des sourcils ou un peu au-dessus. Elle se décline en plusieurs styles, du boyish au carré flou, avec des franges droites, effilées ou asymétriques, selon les envies. La frange adoucit les traits, encadre le visage. Ce petit pas en avant permet de vivre la suite avec un peu plus de sérénité. Parce qu’on ne subit plus, on choisit !
En résumé
Couper ses cheveux avant la chimio peut sembler être une étape difficile, mais c’est aussi une manière douce et courageuse d’amorcer le changement. Vous pouvez traverser cette période avec plus de sérénité en gardant en tête ces 3 avantages précieux. On vous les rappelle juste ici.
Avantage N°1 : garder le contrôle de son image ;
Avantage N°2 : apprivoiser doucement l’image du changement ;
Avantage N°3 : s’habituer en douceur à sa nouvelle apparence.
Et pour aller plus loin, si vous redoutez cette étape ou que vous avez besoin d’un coup de pouce pour traverser ce moment, ces 7 clés essentielles pour garder l'estime de soi après la perte de cheveux sont faites pour vous.
Alice et Stéphanie
Les Pas d’Chichi