Écrire pour se Libérer | 7 Pratiques Puissantes

Comment écrire, aide à se libérer et à trouver la paix intérieure ?

 

Écrire pour se libérer, c’est déposer sur le papier ce qui pèse trop dans la tête ou le cœur. L’écriture devient alors un refuge apaisant, une façon de faire de la place en soi, de mettre des mots sur ce qui déborde. Sur la feuille et au bout de la mine, tout peut exister : les colères, les peines, les espoirs, même les questions sans réponse. Pour celles qui traversent une tempête — une maladie, un deuil, une perte de cheveux soudaine — écrire peut devenir un baume, un exutoire, un petit moment à soi, pour s’alléger.

Dans cet article, on vous partage 7 manières simples et libératrices de prendre soin de soi par les mots. Journal intime, lettres, listes spontanées, mantras… De quoi écrire ou griffonner, pour clarifier… et avancer, un mot à la fois.

écrire pendant son cancer

Pourquoi écrire fait du bien ?

L’écriture est un outil thérapeutique puissant. Elle crée un petit espace rien qu’à soi, un endroit pour déposer ce qui déborde, ce qui fait mal, ou ce qu’on n’arrive pas à formuler à voix haute. En extériorisant ses émotions sur le papier, positives comme négatives, on y voit plus clair et on se sent plus léger.

Comme le dirait Bridget Jones (version sofa, plaid et chocolat chaud) avec un peu d’humour… et beaucoup de sincérité : « parfois, un carnet, un stylo et un moment au calme suffisent à affronter le chaos et lâcher-prise ».

  • Apaisement intérieur ;
  • Cultivation de la gratitude ;
  • Création de souvenirs durables ;
  • Libération des émotions refoulées ;
  • Réduction du stress et de l’anxiété ;
  • Renforcement de la résilience personnelle ;
  • Clarté mentale et meilleure compréhension de soi.

Certaines périodes nous bousculent plus fort que d’autres — une maladie, une perte de cheveux, un épuisement profond. Et de temps en temps, on ne sait même plus mettre de mots sur ce qu’on ressent. C’est là que l’écriture entre en scène, discrète, mais précieuse. Elle devient une complice bienveillante, une façon de faire le tri, de canaliser et de tenir debout. Elle ne remplace pas un traitement, non, mais elle aide à traverser les traumas.

Pratique N°1 - Écrire un journal intime pour se désencombrer

Écrire dans un journal pour se libérer, c’est s’octroyer un espace intime où tout peut exister : les doutes, les élans, les peurs. Mais aussi la colère muette, l’angoisse, la culpabilité, le stress ou même ce dégoût qu’on n’ose pas nommer. Un endroit sans contrainte et sans jugement. Peu importe le support : carnet doré, cahier recyclé ou page blanche sur un écran, ce qui compte, c’est de pouvoir déposer ce qui vit en soi, simplement, librement.

Pas de règle, pas de rythme imposé. Quelques minutes suffisent. Écrivez ce qui vient, relisez si cela vous fait du bien, ou laissez les mots s’envoler. Petit à petit, ce geste devient un rituel doux et nécessaire, un rendez-vous avec soi-même, au cœur de ce qui bouge en nous.

  • « Qu’est-ce que je ressens vraiment aujourd’hui ? »
  • « De quoi ai-je besoin en ce moment ? »

Pratique N°2 - Rédiger des lettres pour se délester

Écrire des lettres, qu'elles soient adressées à un proche, à soi-même ou même à une entité abstraite, c'est comme fournir une bulle de liberté à nos pensées les plus profondes. Il y a un pouvoir cathartique (qui purifie, libère des éléments considérés comme impurs) dans ces mots qui ne partent jamais, mais qui font du bien.

L'idée d'écrire à soi-même, mais au futur, est particulièrement émouvante et utile. C'est une manière de se donner des conseils, de se réconforter et de se rappeler qu'on a traversé des épreuves, qu'on a grandi et qu'on est encore là, prêt à embrasser ce qui vient. C’est un acte intime, un dialogue avec son avenir, comme une promesse à soi-même : "Dans quelques années, tu seras plus forte, plus sage, plus sereine." Ces lettres n'ont pas besoin de réponse, elles sont juste là pour apaiser, rester optimiste, positiver, rassurer, et nourrir l'espoir.

Pratique N°3 - Noter des listes intuitives pour s'exprimer

Rédiger des listes intuitives, c’est proposer à sa voix intérieure un espace d’expression libre et spontané. En quelques mots, on dépose ce qui bouillonne à l’intérieur : émotions diffuses, besoins non formulés, envies profondes.

Sans contrainte de forme, ces listes deviennent des outils d’ancrage et de recentrage. Une manière douce et accessible de clarifier son monde intérieur. Elles libèrent le mental, allègent le cœur et aident à nommer l’indicible. Véritable rituel d’auto-écoute, la liste intuitive s’inscrit dans une démarche d’écriture pour se libérer. Voici quelques exemples pour vous aider à trouver l’inspiration :

  • « Ce qui me donne de la force » : un souvenir heureux, une personne qui croit en moi, un rêve que je n’ai pas abandonné ;
  • « Ce que je veux laisser derrière moi » : les blessures, les jugements ;
  • « Ce que j’ai appris sur moi cette semaine » : que je suis plus patiente que je ne le pensais, que dire non ne fait pas de moi une femme méchante ;
  • « Les personnes qui m’inspirent » : celles qui vivent avec authenticité, qui osent être vulnérables, et qui gardent leur lumière même dans les tempêtes ;
  • « Les petites choses qui me font du bien » : Un café chaud le matin, le rire d’une amie, une promenade au soleil, un bon livre avant de dormir.

Pratique N°4 - Poster sur les réseaux sociaux pour se libérer

Partager sur les réseaux (Facebook, Insta…), c’est souvent une manière de ne plus se sentir seule, de créer du lien, de témoigner. Beaucoup de femmes touchées par la maladie ressentent le besoin de mettre des mots sur ce qu’elles vivent — pour comprendre, pour traverser, pour ne pas sombrer.

C’est aussi une façon de reprendre un peu de pouvoir sur ce qui échappe. En posant leurs mots, leurs émotions, leurs photos, elles transforment leur douleur en message, leur parcours en force. Écrire pour se libérer permet de déposer le trop-plein, de faire le tri en soi, et parfois même, d’inspirer d’autres femmes en chemin.

Pratique N°5 - Formuler des mantras par écrit pour se recentrer

Connaissez-vous les mantras ? ces petites phrases simples et puissantes qui recentrent l’attention. Répétés à voix haute ou en chuchotant, les mantras calment le mental, régulent les émotions et cultivent les pensées positives. Ils deviennent de vrais repères intérieurs, surtout quand les sensations nous submergent. Voici quelques exemples à s’approprier :

  • « Je suis en sécurité » ;
  • « Je fais de mon mieux chaque jour » ;
  • « Je suis digne d’amour et de respect » ;
  • « Je me donne le droit d’être imparfaite » ;
  • « Je choisis la douceur, même dans les bouleversements ».

⤷ Info bonus : Connaissez-vous le mantra bouddhiste le plus célèbre au monde ? Om (ou Aum). Utilisé en méditation, il est considéré comme le son originel de l’univers. Le réciter aide à apaiser l’esprit, ancrer le corps et ouvrir un espace de paix intérieure.

Pratique N°6 - Composer des poèmes pour modifier ses émotions

Écrire un poème, c’est comme chuchoter à soi-même ce qu’on n’ose pas dire tout fort. De temps en temps, ce qu’on ressent est trop flou, trop fort ou trop fragile pour être raconté comme ça, noir sur blanc. Alors, on laisse les mots danser autrement. On joue avec les sons, les rimes, les silences, les images. On explore. Pas besoin de rimes parfaites ou de vers réguliers : juste l’envie de poser une émotion, une impression, un souffle. C’est une manière douce et libre de se reconnecter à soi, de transformer le chaos en quelque chose de beau. Même maladroit, un poème écrit avec le cœur fait du bien.

Pratique N°7 - Mettre des dialogues sur papier pour extérioriser

Et si on installait deux chaises dans notre tête ! Sur l’une, il y a nous. Sur l’autre, une peur, un souvenir, une colère ou une personne qu’on ne voit plus. Et là, on note ce dialogue. On discute. On imagine une vraie conversation. Parfois, on crie. Parfois, on rit. Parfois, on dit ce qu’on n’a jamais osé dire.

On peut aussi échanger avec une version passée de soi, à quelqu’un qui nous a blessés, ou à une émotion trop lourde à porter. On écrit ce qu’on aurait voulu entendre et ce qu’on a besoin de dire. Inutile d’être écrivain. Il suffit que ça soulage, que ça aide à comprendre, ou juste à poser ce qui tourne en rond dans la tête. Et généralement, en parlant à l’autre, on se parle à soi.

écrire pendant son cancer, se libérer !

En résumé

Écrire pour se libérer peut sembler complexe, mais c’est tout à fait possible. En suivant ces 7 pratiques d’écriture, chacun peut trouver son propre moyen de se décharger.

Voici un rappel de ces méthodes :

Pratique N°1 : écrire un journal intime pour se désencombrer ;

Pratique N°2 : rédiger des lettres pour se délester ;

Pratique N°3 : noter des listes intuitives pour s'exprimer ;

Pratique N°4 : poster des textes sur les réseaux sociaux pour se libérer ;

Pratique N°5 : formuler des mantras par écrit pour se recentrer ;

Pratique N°6 : composer des poèmes pour modifier ses émotions ;

Pratique N°7 : mettre des dialogues sur papier pour extérioriser.

Vous traversez peut-être des jours incertains… Alors ces témoignages, venus de femmes qui vous ressemblent, sont là comme une main posée sur l’épaule, pour vous apporter une dose d’espoir et de réconfort.

 

Alice et Stéphanie
Les Pas d’Chichi